Actualités
Filtres
Proposition sujet de thèse octobre 2025-octobre 2028 Développement de méthodes d’extraction sur phase solide sélectives plus durables et éco-responsables
Laboratoire des Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation, UMR CBI 8231 ESPCI Paris – CNRS, 10 rue Vauquelin, 75005, Paris (www.lsabm.espci.fr)
Profil recherché : Etudiant(e) diplômé(e) d’une école d’ingénieur ou d’un Master 2 en chimie, avec des connaissances en sciences analytiques…
Profil recherché : Etudiant(e) diplômé(e) d’une école d’ingénieur ou d’un Master 2 en chimie, avec des connaissances en sciences analytiques Période de début de thèse : octobre 2025 Lieu : Laboratoire des Sciences Analytiques, Bioanalytiques et Miniaturisation, UMR CBI 8231 ESPCI Paris – CNRS, 10 rue Vauquelin, 75005, Paris (www.lsabm.espci.fr) Contacts : nathalie.delaunay@espci.fr ; valerie.pichon@espci.fr Date limite de candidature : 1ère vague : 7 mai 2025 ; 2ème vague (optionnelle) : 15 juin 2025 L’étude ESTEBAN (Étude de santé sur l'environnement, la biosurveillance, l'activité physique et la nutrition) a déterminé les niveaux d'imprégnation de la population française à une centaine de substances, dont des métaux tels que le cadmium, le cuivre ou encore le mercure. Il a été observé que l’ensemble des participants adultes et enfants étaient exposés à ces métaux, ce qui constitue donc un enjeu de santé publique. L’analyse des métaux souvent présents à l’état de traces dans des échantillons environnementaux, alimentaires ou biologiques est aujourd’hui réalisée le plus souvent par spectrométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS). Cette technique présente une grande sensibilité, mais souffre d’effets de matrice conduisant à des problèmes de quantification. Des supports solides permettant d’extraire les ions pour les concentrer et surtout éliminer les autres constituants de l’échantillon en amont de l’analyse par ICP-MS sont alors nécessaires. Depuis plus de 10 ans, nous avons développé avec succès différents polymères à empreintes ioniques (IIP) pour extraire sélectivement des lanthanides, du radium ou du cuivre d’eaux réelles plus ou moins complexes (eau potable, de rivière et de mer). Cependant, les synthèses des IIP ont été réalisées dans des solvants toxiques pour l’homme et l’environnement. De plus, les supports obtenus ont été utilisés dans des formats classiques, contenant plusieurs dizaines de mg de phase solide d’IIP. Enfin, l’étape d’extraction et de purification était suivie d’une analyse par ICP-MS, qui nécessite donc un instrument très coûteux, volumineux, grand consommateur d’argon et peu durable. Ce projet a donc pour objectif de développer des méthodes d’extraction sur phase solide sélectives utilisant des IIP qui soient plus durables et éco-responsables. Tout d’abord, il est envisagé de tester différents solvants verts pour la synthèse d’IIP puis d’évaluer les performances des supports solides obtenus pour l’extraction du métal ciblé avant son analyse en ICP-MS (Tâche 1). Ensuite, il s’agira de miniaturiser le dispositif d'extraction (Tâche 2), pour économiser réactifs et échantillons et pouvoir le coupler en ligne avec un nébuliseur lui aussi miniaturisé à l’entrée de l’ICP-MS. Enfin, le couplage de la méthode d’extraction spécifique avec d’autres modes de détection cette fois peu chers et pouvant être mis en œuvre sur site (Tâche 3) sera étudié. Le métal choisi pour cette étude est le cadmium, dont la grande toxicité est avérée. Pour plus d’information, RDV sur le site de l’Ecole Doctorale 388 (Chimie Physique/Chimie Analytique de Paris Centre) https://adum.fr/as/ed/voirproposition.pl?langue=&site=edcpcapc&matricule_prop=61854#version
Voir plusAjouté le 11/04/25
Maître de Conférences en Chimie Analytique à l’Université de Limoges
Limoges
Pédagogie : Le/La maître de conférences recruté(e) participera à l’activité d'enseignement de Chimie Analytique pour : - les étudiants du cursus…
Pédagogie : Le/La maître de conférences recruté(e) participera à l’activité d'enseignement de Chimie Analytique pour : - les étudiants du cursus pharmaceutique en formation commune de base (DFGSP2-DFGSP3) et des filières internat et industrie (DFASP1-DFASP2), - les étudiants de Licence SPS-BCM (Sciences pour la Santé, parcours Biologie-Chimie du Médicament) et/ou du Master DPS (Développement des Produits de Santé). L’objectif de cet enseignement est d’initier les étudiants à l'ensemble des méthodes analytiques allant de la chimie des solutions aux méthodes instrumentales (spectroscopies, chromatographies, analyses moléculaires : IR, SM, RMN, Raman…) notamment celles décrites au programme de l'internat en pharmacie et celles mise en œuvre dans l'industrie pharmaceutique, avec un accent particulier mis sur les techniques de contrôle des bio-médicaments. Il concerne aussi la maitrise des référentiels Pharmacopées, BPL, BPF ainsi qu’une connaissance de l'environnement qualité et du développement ou de validation de méthode… La personne recrutée participera à l’organisation et à l’encadrement des séances d’enseignements dirigés, des travaux pratiques et des cours magistraux. Le/la candidate devra être en capacité d’utiliser et d’avoir une appétence pour les nouvelles méthodes pédagogiques. La charge d’enseignement correspondant à un service complet, une première expérience d’enseignement est requise. Pour des nécessités de service au sein de la composante (jurys de stages, Certificat de Synthèse Pharmaceutique notamment), un profil de pharmacien serait un atout mais sans valeur exclusive. Le/La maître de conférences devra également partager son expertise de chimiste analyste dans le cadre des Travaux d’Initiation à la Recherche.
Recherche :
Le/La maître de conférences recruté(e) effectuera ses travaux de recherche dans le laboratoire de l’UMR Inserm U1308/CAPTuR (Contrôle de l’Activation cellulaire, Progression Tumorale et Résistance thérapeutique) de l’institut Omega-Health de l’Université de Limoges. Le/la maître de conférences devra, en accord avec les axes de recherche du laboratoire, développer des projets de recherche centrés sur le développement de méthodes séparatives dans le domaine du tri cellulaire ou des nano-objets (vésicules extra cellulaires, nanoparticules…). Il s'agit, en effet, d'une expertise que le groupe « chimie analytique » a particulièrement développé depuis plus de 20 ans, le positionnant comme leader international sur la problématique du tri cellulaire et, valorisée par la création d'une start-up dans le domaine du diagnostic médical. Cette recherche se fera à l'interface de la biologie appliquée au domaine de l'oncologie et de la physico-chimie. Le/la candidat(e) doit avoir de solides connaissances dans le domaine des sciences séparatives et des méthodes analytiques de caractérisation, notamment de spectrophotométrie ou de spectrométrie de masse. Une formation dans le domaine du développement instrumental et/ou celui de la chimiométrie serait également un atout mais non exclusif. Une connaissance des systèmes biologiques cellulaires, la microbiologie ou l'environnement, est un plus dans le dossier du candidat. Les candidats proposeront un projet de recherche afin de s’intégrer dans les thématiques de l’équipe. Voir plusAjouté le 24/02/25